Les déboires d'un jeune prof d'arts appliqués, où plus communément appelé prof de coloriage.

La spontanéité du verbe gagnera ce que l' orthographe ne manquera pas de perdre ... pardon d'avance ...

Note de la direction :

Toutes ressemblances avec des personnages, ou des situations, existants, ou ayant éxistés, ne seraient que simple coïncidence ....... Mais alors vraiment pas fait exprès ......


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vendredi 18 avril 2008

Il ne faut pas confondre : vacances scolaires et prof à marée basse ...


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jeudi 17 avril 2008

Veuillez nous excuser pour cette interruption momentannée de nos programmes hautement éducatifs ...

Je sais, je sais, voilà plus d'un mois que j'ai délaissé mon activité blogesque. J'imagine le désarroi dans lequel ce mutisme rédactionnel vous a plongé, votre dose plus ou moins régulière de pédagogie frelatée, coupée au cynisme venant à manquer, certains d'entre vous auront peut-être trouvé une certaine forme de réconfort dans l'alcool, la drogue, ou qui sait, la taxidermie, ou la pratique obscène du sudoku, je n'ose imaginer le pire. Je sais que les suppositions vont bon train sur mon absence, si certains me prêtent de sombres histoires de maladies vénériennes, je leur rend bien volontier, d'autres, émettent l'hypothèse que je suis soudainement devenu un bon professeur soucieux d'une certaine forme d'éthique et respectueux du devoir de réserve qui n'incombe ( ce qui prouve bien que certains d'entre vous on bel et bien sombré dans l'alcool et la "taxicodermie"...), quelques inventifs supputent ( et rien que l'utilisation de ce verbe les rend déjà inventifs n'est il pas ?) que sous ce silence prolongé, un peu à l'instar de Michel Fourniret, il se cache une femme la dessous (oui je sais j'ai hésité un peu avant de la faire celle là....) mais je m'empresse de rassurer ma mère et l' institution de réinsertion des jeunes nymphomanes naïves, je suis toujours aussi libre qu' une place de parking pour handicapé devant un magasin de fournitures de full contact.

Non, la raison de cette interruption temporaire est des plus simples et sans fausse modestie, sans aucun intérêt. Votre humble serviteur vient tout simplement d'opérer une migration géoraphico-mobilière, je viens de déménager (je vous avais prévenu que c'était sans intérêt), en effet je viens de faire l'acquisition locative d'un somptueux loft parisien d'une superficie indécente avoisinant les 22 m2, je sais que le déversement ostentatoire de tout ce luxe en choquera plus d'un, et le tout pour la modique somme d'un peu plus d'un tiers de mon salaire et l'hypothèque de mes organes vitaux. Ce superbe placard répondant au nom de Brigitte, est situé au rez de chaussée m'offrant une vue imprenable sur conjointement le local poubelles, et l'arrière cuisine d'un restaurant asiatique. Bénéficiant des dernière améliorations technologiques en matière d'isolation phonique, les murs sont composés à 70% de papier mâché, à 24% de gomme arabique, et 6% de margarine végétale et de colorants artificiels, ce qui me permet d'entretenir une relation toute privilégiée avec mes voisins puisque, à chacun de leur passage dans le hall d'entrée, j'ai l'impression qu'ils passent par ma cuisine. Et la cerise sur le gâteau, la moule sur la paëlla, l' écharde sur la plaie ouverte, voilà presqu'une semaine que l'interphone produit un petit bruit strident, genre larsen, ou souris vivante coincée dans les rayons dune bicyclette. Au bout de 2 jours plusieurs solutions semblaient s'offrir à moi afin de préserver ma santé mentale:

  • Le suicide étant exclu puisque mes organes vitaux sont sous la législation d'une hypothèque en cours, j'ai bien pensé pendant un temps me crever les tympans à l'aide de piques à brochettes chauffées à blancs
  • Rapidement l'idée séduisante d'attaquer cet interphone à grand coups de pied de biche ou de grille pain devint irrépressible, je fut stoppé dans mon élan par la gardienne qui s'étonna de me trouver en caleçon et chaussettes, la volonté d'en découdre et le grille pain à la main et qui me rappela qu'il était interdit de cuisiner dans le hall d'entrée, elle me renvoya donc à Brigitte et à mes spasmes.
  • Il était approximativement 03h47, lorsque je sortis de Brigitte en âge, le regard mauvais armé de chatterton, j'ai introduis dans les rainures tout ce qui me passait par la main des kleenex, un p'tit suisse, les devoirs de toute une classe de seconde, le tout solidement maintenu par l'adhésif. Une fois l'interphone bâillonné je m'en retournais dormir du sommeil du juste.

Ah oui au fait si je n'ai pu écrire plus tôt c'est que je n'avais pas encore de connexion internet, ils ont mis du temps à me le livrer l'interphone était en panne .... il semblerai qu'il se soit "petit suicidé"... ( je sais elle est facile)

Au passage, j'en profite pour remercier tout ceux qui ont pris le temps de voter pour moi au festival de Roman, et tout particulièrement ceux qui ne se sont pas sentie obligés de le faire pacequ'ils appartenaient à ma famille . MERCI....