Les déboires d'un jeune prof d'arts appliqués, où plus communément appelé prof de coloriage.

La spontanéité du verbe gagnera ce que l' orthographe ne manquera pas de perdre ... pardon d'avance ...

Note de la direction :

Toutes ressemblances avec des personnages, ou des situations, existants, ou ayant éxistés, ne seraient que simple coïncidence ....... Mais alors vraiment pas fait exprès ......


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jeudi 28 février 2008

l'écho m'enterre ....

Petits soucis techniques indépendant de notre volonté (oui je parle de moi à la 1ère personne du pluriel ...) mais tributaire de notre méconnaissance de l'outil informatique, je ne sais pas pourquoi les commentaires ne fonctionnent pas sur le message précédent, pour les frustrés du verbe, les désireux de s'exprimer en paix et en prose, vous pouvez vous rattraper ici ... ça fait toujours plaisir ... la suite de mes péripéties muséographiques avec mes amibes, ne saurait tardées ...

mardi 26 février 2008

Il ne faut pas confondre: ils vont m'user et on va au Louvre ..

Je savais pertinemment que la tâche ne serait pas des plus faciles, j'allais devoir faire illusoirement barrage de mon corps entre une journée manifestement trop longue et les promesses délicieuses de jours meilleurs, car sans lycée, c'est à dire les vacances. Vendredi dernier, le vent sec qui s'était acharné à repousser quelques nuages hostiles, n'était rien en comparaison du courant d'air frais circulant entre les oreilles de mes chères têtes blondes, mais telle la mousson je m'étais mis en tête d'enrichir leur culture. En effet, je mettais greffé dans une ambitieuse journée au Louvre, qu'une collègue avait organisé avec le soutient de l'administration, et de son médecin traitant, tant la préparation d'une sortie s'apparente plus à un décathlon qu'à une compétition de lancé de noyau d'olives à la fin de l'apéro où, le corps réchauffé au soleil de juillet et au pastis tiède, on se sent l'âme sportive.
Je dois reconnaître que je nourrissais une certaine appréhension, comme pour une opération à coeur ouvert, une dictée en langue des signes, le temps de cuisson des oeufs à la coque, ou encore un démarrage en côte. Faut dire que mon image de la sortie scolaire autre que celle de la visite du CDI, ressemblait à une grand mère souffreteuse promenant ses 25 doberman, tentant de les retenir en leur parlant allemand, pour finir traînée sur 500 mètres avec virage sur le dentier et dérapage sur la hanche en plastique, le tout dans une crèche qui, dans le cadre de la semaine du goût, a fait imbiber tout les doudous des dodus grumeaux de jus de viandes... oui je sais j'ai des images mentales assez précises...


Nous nous retrouvons tous à 9 h devant le bahut avec une féroce envie d'en découdre, le trajet effrairait le moindre Philéas Fog, au programme bus, tramway, et métro. En distribuant les tickets de transport, j'en profite pour signaler à mes incontinents de la culture ( ceux qui évacuent tout de suite tout ce qu'on peux tenter de leur faire ingurgiter) que puisque le cotât de perte est de 3 élèves perdus corps et âme par sortie, il n'y aura pas de ticket de retour pour tout le monde, c'est pourquoi je ne leur confie que les billets pour l'aller. Et alors que le dernier titre de transport m'est arraché des mains avec la reconnaissance d'une menthe-religieuse pour son tendre époux, le bus passe le bout de la rue. Avec une vivacité déconcertante, ils s'élancent tous en direction de l'arrêt de bus, ma collègue en tête, convaincue qu'a 25, il arriveront bien a stopper la circulation de la nationale. Putain j'ai faillit perdre tout mon cotât d'un seul coup sur le pare-choc d'une twingo, tu parles d'une fin glorieuse... Moi par principe, je ne cours jamais après les transports en communs, c'est des coups à faire du sport, transpirer, changer plusieurs fois de sous vêtement dans la semaine bref une dépense énergétique coûteuse et un gouffre financier en lessive et autres détergents, et pourquoi pas gravir les marches d'un escalator! C'est le regard noir que mes élèves regardent le bus s'éloigner, tandis que moi imperturbable, j'attends l'aval des hauts décisionnaires du passage piétonnier, celle du petit bonhomme vert et son acolyte rougeaud, alors qu'à ce moment précis la circulation permettrait à deux paralytiques de faire 5 fois l'aller-retour en fermant les yeux. Ce n'est qu'une fois arriver à leur hauteur que je leur annonce que c'est l'arrêt de bus d'en face qu'il faut prendre et que par la force des choses il va falloir retraverser...
Le reste du trajet fût a peu près paisible, aucun incident majeur a déploré, à l'exception de deux intrépides qui ont tenté de faire la manche dans le métro, prétendant être à la rue et que pour leur dernier repas il avait mangé leur propre petit frère, mais dont l'apport nutritif n'était que très médiocre puisque selon leur dire "il n'avait que la peau sur les os et que la peau ça ne se mange pas" ... je me suis donc empressé de les arrêtez et de leur dire que ça fonctionnerait mieux avec des roumains, qu'il y en ai un qui boîte et que l'autre louche en bavant un peu et que bien évidement je prenais 50% des recettes... Il faut dire que cette sortie s'effectue avec ma classe de seconde de petits "piou-piou", ils s'intéressent un peu à l'art, donc avec eux je ne suis pas complètement décridibilsé par rapport à mes chers terminales électrotech pour qui je suis aussi utile qu' un prof de philo à la star'ac ... Me voici donc aux portes du Louvre avec un cotât de perte optimum, une collègue aussi optimiste qu'une traversée de l'antarctique en pédalo, et 25 têtards pour qui, chaque minute qui passe les rapproche un peu plus des vacances tant attendues ....

A SUIVRE.....

lundi 18 février 2008

Il ne faut pas confondre: mer agitée et grand-mère ...

Peut on rire de tout? Desproges pensait que c'était possible mais pas avec tout le monde ...



Depuis vendredi les heures sont devenues plus longues,plus épaisses, presque poisseuses, un peu comme une poupée en cire thermostat 7, les préoccupations quotidiennes sont balayées, je me moque de savoir si mon troupeau de grumeaux perdra une nouvelle fois l'adresse de ma salle (" j'vous jure m'sieur, ils ont déplacé les escaliers, mélangé les salles, interverti les batiments, Toufik il cherche encore la sortie des toilettes alors qu'il a été chié à l'intendance!!"), si mes collègues arrêteront de me demander si je l' ai enfin trouvé ... mon programme, convaincus qu'ils sont que je fais activité poterie et cendrier en pâte à sel. Depuis vendredi, j'ai le vague à l'âme et l'âme vaguement nauséeuse, et je sais que l'alcool que j'ai incurgité et dont j'ai imbibé presque entièrement ma chemise n'en est pas l'unique responsable, et le fait de savoir que je n'ai qu'a têter ma manche pour reprendre un verre n'est pas des plus réconfortant. Depuis vendedi je traine avec moi un paquet de souvenirs qui me suivent avec la légerté d'un porte-avion et la discrétion d'un homme-orchestre. C'est toujours quand on a le moral à marée basse que les souvenir refont surface. Depuis vendredi, ma grand mère est partie ... elle passait son temps à chercher ses lunettes alors qu'elle en avait plus de trois paires, elle m'autorisait en douce à aller pisser dans le jardin, j'avais le droit à mon traditionnel demi-saucisson de 16h juste avant le demi saucisson de16h23, ce n'est que grâce à elle que je connais l'éxistence de France 3, j' avais l'occasion d'être rebaptisé du prénom de mon père, de mon frère, de mes cousins avant qu'au détour d'un sourir elle tombe sur le mien, comme elle dit mamie : "tu sais, j' suis pas fixée !"...


Depuis vendredi je me sens vieux.



J'ai longtemps hésité avant de poster ce message indécent pour certains, pathétique pour d'autres, je ne cherche pas à m'apitoyer sur mon sort, ni à vous faire le coup du labrador abandonnée sur un aire d'autoroute, j'avais envie d'en parler voilà tout, parceque parfois "la vie ça craint un peu" comme disait Guy Moquet... puisque la mode est aux comparaisons de mauvais goût.
MERCI PAR AVANCE DE NE PAS ME LAISSER DE COMMENTAIRES


P.S. : A toi, lecteur égaré, et novice de ma prose, venu chercher, le coeur réchauffé par le soleil de printemps, une pointe d'humour saupoudrée de pédagogie cynique, et qui te retrouve aussi déconcerté qu'un fan de Tokyo Hotel dans un concert d' Aznavour, sache qu'il ne s'agit pas encore d'un blog suintant les états d'âme d' un névrosé, dégoulinant de niaiseries narcissiques, et vomissant son quotidien pathétique à qui veut le lire. D'habitude, il fait bon vivre ente ces quelque lignes, parfois même, j'ai la prétention d'inciter quelques "zygomatiques à la tétanisation crispée"et le retour de la "gaudriole" éducative et de la douce inscoucience professorale est pour bientôt ...

mercredi 13 février 2008

Comme disait Newton: "c'est sur moi que ça tombe!"

Ainsi, il en est de même de la douche, de la visite chez le dentiste, des 35 heures, et du tagage de blog, un jour ou l'autre, il faut y passer. Je dois ce prétexte de message à Mademoiselle Eluise , si tu ne la connais pas encore ami lecteur et autres décérébrés pédagogues, je ne serais que vivement te recommander un passage dans les propos de cette pionne de collège, parceque face aux échecs scolaires, les pions c'est importants, entre les tours de garde, les profs un tantinets cavaliers, les grumeaux complétement fous et le proviseur qui se prend pour le roi de la jungle, faut un sacré tempérement pour tenir dans l' arène ....

Voici donc l'intitulé de la demande:
- Livrez dans votre prochain article sept de vos secrets
- Recopiez la règle du jeu

- Désignez sept heureux gagnants que vous allez à votre tour taguer et envoyez-leur un message/commentaire pour leur annoncer la bonne nouvelle et les inviter à consulter la règle du jeu sur votre blog (Alors sept, cela me semble un peu présomptueux vu qu' une bonne partie de ma blog roll a déjà été victime de ce piratage, de ce détournement de blog en plein web)

Je vois déjà ton oeil s'illuminer d'intéret, je sens ta respiration haletante manifestant ta soif insassiable de curiosité, tu as de plus en plus de mal à dissimuler une émotion somme toute légitime, voici donc les 7 révélations de Proctor:

  • Proctor n'est pas mon vrai mon nom !!! Et oui je sais, tu tombes de haut! Certains y voient une fascination pour la proctologie expérimentale (hobbie au combien passionnant mais quelque peu salissant ...), d'autres, un savant mélange gonflé à la testostérone entre prof et Terminator... Et bien non pauvre profane!! Alors que je baignais tranquilement dans le liquide amyotique de ma tendre mère, mon père, à qui je dois certainement mon sens de l'humour improbable, avait décider de m'intituler Proctor Augustus... Un nom qui en jette grave si tu es vêtue d'une toge et que les initiales J.C. ne t'évoquent encore rien, mais qui,même depuis mon placenta douillet, puait la lapidation collective en cour de récré ... je dois mon salut à ma mère qui me permis une vie sociale... de dépit, on a appelé le poisson rouge proctor ...

  • J'ai un faible potentiel à l'hipocondrie, c à d que je n'en suis pas à confondre de l'acnée avec un cancer de la peau proliférant, mais du haut de ma culture médical ( qui se résume en l'intégralité de la série SCRUBS, et un "c'est pas sorcier "sur les microbes) je m'auto diagnostique parfois une bronchite asthmatiforme, un cailleau dans le sang, un début de céssité ...

  • J'ai perdu mes cheveux à l'âge de 8 ans, sans qu'on sache trop pourquoi, il semblerait que d'un commun accord entre mon système immunitaire et mes neurone atrofiés, mon systèmes pileux n'est plus le droit d'asile, ce qui m'a valu quelques tendres sobriquets.Mais vous n'imaginez pas les économies de shampoing!

  • Avant de devenir le guide pédagogique noble et rigoureu, le berger attentif et prévenant que vous connaissez aujourd'hui, c'est d'un autres genre de troupeau dont je gérais les capacités d'expression, j'ai bossé pendant environ 4 ans, la nuit, dans deux bars sur Bastille, et puis lorsque j'ai appris que l'alcoolisme était reconnu maladie du travail dans l'éducation nationale j'ai eu comme une sorte d'illumination ...

  • A cette douce et délicieuse époque du lycée alors que l'assurance de sa personnalité duveteuse est autant une préoccupation que de trouver le moyen d'accéder au téléviseur le 1er samedi de chaque mois vers minuit, armé de patience et d'un rouleau de sopalin. On a tous connu ce que l'on pourrait appeler des erances vestimentaires... J'arpentais donc les couloirs vêtu d'une lourde cape noire réalisée sur mesure par ma tante dans un épais tissu en caban (je tiens à préciser que j'avais pas de mascara et autres accessoires du gothico-névrosé) mais j'adorais découvrir au détour d'un rayon lumineux mon ombre... une fois encore les sobriquets bien que très attendus foisonnèrent assez vite...

  • J'ai par moment des grands moments de flèmagite aïgue, un truc qui déconnecte complètement mon sens des responsabilités, je peux être une feignasse de 1ère catégorie faisant passer une pierre pour un hyperactif, je suis donc abonné aux solutions d'urgence de dernière minute, la poste du louvre ouverte 24h/ 24h et sa dernière levée, par exemple, je ne connais que trop bien...l'éventualité de préparer un cours à partir de 3h du matin pour 8h n'est pas hors de mes concidérations...

  • Je dois bien reconnaitre que j'ai un faible pour le mensonge, pas le mensonge qui transforme une journée glande devant la télé à vomir des chips en vomissant de la bile (ou l'inverse) qui se transformerait en un sauvetage héroïque du monde sans transpirer; non le petit mensonge qui passe tout seul, comme un supo à la glycèrine, j'ai le mensonge intègre, j'ai la trahison noble, d'ailleur d'après vous lequel de ces 7 secrets est il faut (oui j'ai honte un peu quand même ...)?

Ainsi je me suis livré aux jeux pervers et voyeurs de la blogosphère, je refile donc le bébé à Miss D, Grouïk, Mamzelle Soso, Nell, Nono lerobot, le grand nicolas, et à Gwen (c'est ma cousine!)...

mercredi 6 février 2008

Terminale Bébé EP ...

N'oublions jamais que derrière le sweat éponge à capuche diforme, sommeille (et je vous assure que le choix du verbe est judicieux...) le coeur candide d'un éternel enfant, la casquette vissée sur leurs douces illusions précaires, la visière, tout comme leur ambition, mise de côté, venant dissimuler leur regard, deux billes écarquillées, tel une portée de chiots naïfs, ignorants leur terrible destin, charentaises pointure 42, empalés sur les pieds de quelques bourgeois avides d' affection (eux aussi après tout ...).

Ils ont pourtant entre 17 et 20 ans , et à l'échelle de la pilosité il en sont à 7,5/10 ce qui les rapproche davantage de l'adulte que du crustacé. Mais voyez ces doux poupons qui agitent leur neurone (oui oui au singulier) comme un hochet-babar, ils sont si vulnérables finalement, effrayés par les choix qu'ils doivent prendre, caressant le doux souvenir nostalgique où la seule décision qui était de rigueure était: "je reprends une cuillerée de purée où je fais dans ma couche ??" (la vie étant un éternel recommencement, ce genre de préoccupation revient avec le grand âge ...) Alors forcément tout est prétexte au jeu , mais c'est plein d'une innocente énergie qu'ils confondent allègrement Bac pro et bac à sable . Malheureusement le regard mi réprobateur, mi complice du parent découvrant la passion de son fils de 4 ans pour l'expression murale à grands coups de feutres sur le mur immaculé du salon, a cédé la place au regard désabusé du prof face à une peinture rupestre en plein couloir représentant une caricature de mauvais goût d'un collégue pénétré par autre chose que sa soif d'enseigner.

De grands enfants je vous dis! Lorsque je descends les chercher dans la cour, l'âme vaillante, la vocation aiguisée et la pédagogie exacerbée, il n' est pas rare, pour dire fréquent, pour ne pas dire souvent ( et pour gagner une ligne ...), que je me heurte à leur envie ludique de doux cherubins. S'en suit en règle générale une grande partie de cache-cache dans laquelle de manière aussi immuable qu'un vendredi brandade à la cantine, c'est toujous moi qui colle !! Alors je m'époumonne, mon regard leur court après . Ils sont bourrés (oui ça arrive) de créativité, j'en chope un suspendu au panier de basket, deux accroupis au milieu d'un troupeau de seconde, trois juste devant moi tête baissée, la capuche jusqu'aux genoux, "Kévin, je te voie ... allez! puisque je te dis que c'est pas parceque t'es habillé en rouge que je vais te confondre avec l'extincteur!!" " Mais oui t'étais bien caché..." . Alors clopin clopant, on monte en classe, il trainent derriére eux leur motivation et leur sac, pour ceux qui ont pensés à les prendre...

Mais leur inhibition n'est que de courte durée. Ce n'est pas une banale salle de classe qui s'offre à leur yeux scintillants d'ingénuité, c'est un véritable tapis d'éveil de 30 m2. C'est une cascade de texture, du formica au PVC en passant par le crépi, une avalanche de couleur, le beige terne des murs, le jaune pisseux de l'armoire, le gris blafard du carrelage renvoie le bleu électrique de la porte, c'est une véritable débauche visuel!! Tout est affaire de découvertes de son environnement, d'expérimentation multiples, de rencontres tactiles. Les interupteurs rencontrent toujours un franc succès, les élèves s'y complaisent avec frénésie faisant passer le Puy du fou pour un stand de fête forrainne; le tableaux est une attraction indémodable, si on peut dessiner un bite au passage, ça mange pas de pain et c'est toujours du plus grand effet; ils explorent alors la sphère musicale expérimentale, sonate pour règle métalique, tringle à rideaux et pieds de chaise en mi mineur.
Et moi, ému de toute cette innocente candeur, de ces jeux d'enfants à coups de cuter, de cette fraîche insouscience, de cette soif de vie et de découverte, je ne trouve rien de mieux que de sortir de mon armoire feutres et crayons multicolors, craies grasses et tubes de peinture chatoyants.

Je sais je les gâte trop!
" Ne vous jetez pas sur les gommettes, y en aura pour tout le monde!"
"Kévin mâche bien ton p'tit écolier avant de finir ta brique de lait!"
Pffff !Faudrait pas qe ça grandisse!!

mardi 5 février 2008

Pour faire patienter ....

petits croquis dans le bus ....

La tête ailleurs ...



tournée générale ...


Prise de notes à l'IUFM ...