Les déboires d'un jeune prof d'arts appliqués, où plus communément appelé prof de coloriage.

La spontanéité du verbe gagnera ce que l' orthographe ne manquera pas de perdre ... pardon d'avance ...

Note de la direction :

Toutes ressemblances avec des personnages, ou des situations, existants, ou ayant éxistés, ne seraient que simple coïncidence ....... Mais alors vraiment pas fait exprès ......


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samedi 20 décembre 2008

Il ne faut pas confondre: réunion parents -profs et réunion par an bof ...

Toujours pareil pour vois plus grand, il y a qu'a cliqué d'ssus...











lundi 15 décembre 2008

Il ne faut pas confondre : Grisaille et grise mine ... (Part 4 suite et fin !!)

Si vous avez manqué le début:









Quelques soupirs pâteux et quelques bouchées épaisses de poisson tiède sauce crustacé de la Seine, plus tard, c'est en pleine phase digestive que mon Raoul et moi même regagnons péniblement l' amphithéâtre qui nous est dévolue pour une après midi qui promet d'être aussi palpitante qu'une partie de curling sur moquette. Nous écrasons nos séants et notre insouciance sur quelques strapontins mous et une demie journée déjà perdue. Jean-Jean a été rejoins par un de ces collègues à la peau plissée et à la toison clairsemée, enveloppé dans une écharpe de laine et dans des convictions qui lui paraissent inébranlables. Ce dernier interpelle l'assemblée végétative que nous sommes, en nous demandant d'un regard confiant, ce qu'est selon nous "l'analyse de pratique". C'est d'un léger rictus prémonitoire,que Raoul accompagne mon bras tendu bien haut ( et bien non, bande de pervers, vous vous disiez bien qu'avec les termes "tendu bien haut", vous alliez savourer une métaphore salace et bien que nenni..) comme le chibre d'un missionnaire lors de la répétition de la choral des enfants de choeur. (bah oui je sais ... finalement j'ai pas pu ... vilain Proctor!!). Je prends alors une bonne inspiration puis , la parole: " A mon humble avis, l'analyse de pratique est, en plus d'une vaste supercherie, une formule mal déguisée d'une réunion des alcooliques peu anonymes, où chacun vient s'épancher gentillement de ses névroses et vomir son malaise légitime de prof pré-pubère et attendant l'absolution d' un formateur qui a suivi des études de psycho en faisant deux tests dans BIBA et en regardant une émission de Jean Luc Delarue d'un oeil distrait par l'autosatisfaction que ce dernier retire de pouvoir aller aux formations qu'il organise avec en tout et pour tout son air convaincu (à vous de voir si vous voulez l'écrire en deux mots..) et un bloc vierge de papier machine!"










Je me rassois satisfait, empli du sentiment du devoir accompli, tandis que notre formateur senior, balbutie quelques semblant de phrases, enchaînant le plus rapidement possible, comme on abandonne sa belle mère sur une aire d'autoroute. Confiant dans la suite de son programme, il s'en va nous présenter un film qu'il a lui même tourné en amateur (tout comme vous, Raoul et moi même ne pouvons nous empêcher de nous évader quelques secondes dans des élucubrations graveleuses le représentant alternativement avec madame et un dog allemand ou avec une boule en caoutchoucs dans la bouche mais bien évidement, il n'en est rien). Il s'agit d'un film qui selon lui sera l'élément moteur autour duquel gravitera le débat abyssal qui nous attends après sa diffusion. Les précautions sont massives avant la projection, Il nous met en garde que sur l'heure de cours qu'il a filmé, il n'a retenu que les 20 minutes ou la situation était proche du putsch de l'autorité, de l'attentat professoral ou les élèves se livrent tels des bêtes sauvages lors d'une curée sanglante, c'est limite si il ne nous distribue pas des sacs à vomi préventif. Moi j'en aurais au moins pris deux connaissant l'émotivité de mon Raoul... Bref après une âpre bataille entre l'homme et la machine, entre le pédagogue et le vidéo projecteur, entre le presse légumes et le Minitel, la séance peut enfin commencée, et c'est avide de sensations fortes et attisés par la violence promise, que nous tendons un regard avide et un brin d'intérêt en direction de l'écran. En lieu et place de sauvages créatures assoiffées de désinvolture et d'insolentes irrévérences, nous regardons pendant plus d'une demi heure, paître des élèves bovins, dont les seuls grieffes sont, une casquette ou deux oubliées sur quelques visages avachis, une conversation clandestine mais qui portait sur le cours et enfin clou du spectacle, une demie tâche de Seven UP renversé par inadvertance sur un sweat Adadas jusqu'alors immaculé...





Avec la lumière, c'est toute la virulence et la déconcertion de l'auditoire qui s'embrase. Notre formateur senior, tentera bien fébrilement un repli derrière des intentions louables et derrière un Jean-Jean sidéré d'une telle déconvenue dans une formation qu'il pensait infaillible. Les deux ont des allures de représentants du protestantisme le jour de la st Barthélémy, et je peux vous assurer que ça a été leur fête. Le cours auquel nous venions d'assister par écran interposé, loin d'être un cours saboter par une jeunesse désabusée et revancharde, était le climat auquel nous aspirions tous. Les beaux préceptes que les formateurs voulaient nous faire passer comme une pilule amère, avaient un arrière goût de naphtaline, tant ils ne semblaient pas réaliser la situation actuelle dans laquelle nous tentons humblement de faire court (et ce n'est pas une faute d'orthographe!), comme si, tel un Ayrton Senna, ils n'avaient pas vu le brusque virage que les élèves de lycées pro avaient laissé dans leur sillage de désillusion face à une société ne leur proposant pas d'alternatives il y a déjà quelques temps. Les esprits finiront par s'apaiser lorsque comme tous les bons mauvais élèves que nous avons tous été un jour, nous nous jetâmes sur les portes de sortie au premier décibel d'un sonnerie de fin journée salutaire. Ainsi, c'est sous un ciel aussi bas que notre confiance en d'autres jours de formation immanquablement à venir, que Raoul et moi nous quittèrent.















Questionnaire bilan de la journée de formation: à la question "que vous a apporté cette journée?": La conviction qu'une refonte , et non pas la suppression, de l'IUFM est plus qu'indispensable. Quel gâchi de temps et d'argent!!

dimanche 14 décembre 2008

Les gribouillis du dimanche ....


" Hagards regards égarés "







" Le temps de rien "



" L'insomnie, l'autre rêve ... "



jeudi 11 décembre 2008

Il ne faut pas confondre : Grisaille et grise mine (part 3)

Et voici la tant attendue suite de ma journée de formation IUFM au combien lourde ... d'enseignements




Si tu as raté le début:












La fin de matinée est consacrée à la constitution de petits groupes de "travail"; si il est vrai que tout ce qui est petit est mignon, mon groupe est mi-gnon, mi-tigé. Mon, dit, "groupe" est constitué de trois profs de secteur industriel, d'une collègue d'arts appliqués, de votre humble obligé à l'humeur taciturne et à l'envie de contact sociaux modérée, et le tout dirigé par Jean-Jean qui tire plus du côté du vendeur de chez DARTY que du fin pédagogue aguerri. Le thème de la réflexion est l'autonomie de l'élève, ce qui est à peu près aussi original que de proposer une recette de crêpe à une bigoudaine, ou de comparer un défavorisé de la capiloculture à une illustre icône du liquide vaisselle... Les sourcils pliants sous le poids de la désillusion, ma collègue et moi même échangeons un regard blasé alors que Jean Jean et les trois boy scout se gargarisent à grand coup de mot de plus de huit lettres, citant des passages entiers du BO comme si ils récitaient une fable de La Fontaine, régurgitant par grumeau les articles de leur référentiel auquel ils semblent vouer un culte aveugle et sans borne, à la limite de l'extrême fanatisme pédagogique, se livrant ainsi à une compétition d'éjaculation rhétorique et réflexive à la limite de l'indécence.







Jean Jean qui n'avait pas oublié d'être pédagodémagogiste, proposa, Oh surprise, que chaque groupe nomme un rapporteur qui relaterait face à tous les néo-tit, les conclusion avisées de nos délibérations, aussi fécondes que l'union d'un eunuque et d'un bernard lhermite consentant. Ayant la fâcheuse tendance à me faire remarquer en me moquant assez ouvertement des propos cruellement psychorigides de mes camarades de groupe, c'est tout naturellement que je fus désigné d'office comme rapporteur, équipé d'un joli feutre veleda vert et envoyé au front d'un auditoire endolori, face auquel j'assène un discours plus ou mois attendu et tristement conventionnel, ne trouvant qu'un petit répit d'intégrité dans l'intitulé de mes propos en inscrivant d'un véléda rageur au tableaux blanc d'une hypocrisie chafouine: " solutions utopiques et illusoires pour encourager l'autonomie de nos élèves".




A suivre ...

(et oui mais je vous rassure la fin

est déjà toute chaude toute prête,

si j'avais tout mis d'un seul coup,

je sais bien que j'aurais découragé

les fénéants de la lecture

et autres touristes de passage)

mardi 9 décembre 2008

lot de consolation

Je vous avais parlé du p'tit concours que le verdâtre Lychen avait lancé sur son blog, où votre humble serviteur s'est planté en finale . La miséricordieuse DREY, fidèle parmi les fidèles du grumeau vert s'est donc proposée de réaliser un p'tit dessin, sorte de lot de consolation pour tous les finalistes, signe d'une grande bonté d'âme où d'une vie sociale modérée. Je vous présente donc ici son superbe dessin librement inspiré de la série les sobriquet auxquels j'aurais aimé échappé, et je ne saurais que trop vous incitez à aller voir son petit musée des lots de consolation et à s'attarder sur son blog plus que séduisant, en plus elle vient de mettre en ligne un p'tit escargot de ma réalisation, et oui elle est gastéropodophile, mais elle se soigne... enfin pas sûr... encore merci DREY !!!



Il ne faut pas confondre: Fesse ton Blog et raie qu'on panse ...























Ainsi j'ai été non-élue 1er dauphin du "Fesse Ton Blog" , évènement pirate et vaste imposture organisée pas la SLOUNA TEAM, en marge du Festiblog. Je ne saurais dire si je doit tenir grande gloire d'une telle récompense vu que le principe est de voter pour le pire blog BD de la blogosphère, et moi j'ai été retenue parceque je n'ai eu que 2 votes (certainement le mien et celui de ma mère ...) alors je ne sais si je dois me gargariser l'égo, ou alors si je dois laisser tomber le blog, mes illusions précaires et reprendre une activité plus saine d' épouilleur de lépreux ou de marchand de saucisses cocktail itinérant....


Edit du 09/12 : Merci à tous ceux qui sont venu me couvrir d'un complaisant réconfort, mais je vous rassure , en aucun cas le fesse ton blog ne se veut un évènement à prendre au sérieux , bien au contraire, l'idée au départ si j'ai bien compris le principe, c'est une revendication des non invités au festiblog qui ont décidé de se moquer d'eux même et de tout ceux qui sont les laissés pour compte de cet évènement légitiment élitiste, c'est plus du "qui aime bien châtie bien ", pour citer Guy Georges. Ce PQ d'OR je le revendique avec ironie et le brandis bien haut !!! En plus le pq d' or que j'ai remporté est celui du "blog BD qui a des lecteurs honnêtes qui n'ont pas votés pour le blog qu'ils aimaient bien (avec plus de deux commentaires à chaque note et pourtant que deux votes au compteur)", donc c'est même plutôt flatteur. Mais en tout cas merci de votre soutient, soyez sûr qu'en période de panne d'estime de soit ou en besoin de flagrante compassion, je saurais étaler ici ma détresse de névrosé qui aime se faire plaindre.... Merci!




lundi 8 décembre 2008

Les gribouillis du dimanche

"lendemain difficile..."



"Les doudous se cachent pour mourir"





" L'âme est qu'un "HIC" "



mardi 2 décembre 2008

Il ne faut pas confondre : bull dog et bulletins...

Je n'oublie pas la fin trépidante et tant attendue de ma palpitante journée de formation, mais là je suis dans un de ces jus pédagogique.... Alors, petits gribouillis faits à l'arrache...désolé...
































lundi 1 décembre 2008

Les gribouillis du dimanche

"Trop d'anges heureux"



"Prêt à porter"





"In vino veritas"



"Imperméable ou presque..."